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Il y a à la genèse de SOLEILS une interrogation.
Le monde, qui est au diapason du système occidental, se heurte aux problèmes que ce système a créés.
Or l’Afrique a développé des outils qui concernent l’humanisme, la justice, le rapport à la nature, le vivre-ensemble etc. dont nous pourrions nous servir pour résoudre ces problèmes.
Mais nous ne les considérons pas, nous en ignorons même l’existence.
Pourquoi cet aveuglement ?
C’est ce que SOLEILS explore.

Quelques témoignages sur le film

C’est splendide et d’une totale originalité narrative, d’une liberté incroyable…
Danièle Sallenave – de l’Académie Française

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J’ai beaucoup aimé SOLEILS. C’est un film généreux, discrètement audacieux dans sa dramaturgie, sa construction, son filmage, mais fondamentalement atypique. Les acteurs sont formidables et accompagnent bien ce jeu à la fois d’implication totale et de distance respectueuse et réflexive. Je trouve ce film très réussi.
Paul Otchakovsky-Laurens – Editions POL, Président de la Commission d’Avance sur Recettes du CNC

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La petite fille de ce film c’est chacun de nous, de l’Afrique et de l’Europe ; une belle leçon d’histoire, d’humanisme et de vérité.
Cheick Oumar Sissoko – Cinéaste et homme politique malien, Président de la FEPACI

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Superbe chant de Barbara Hendricks pour ce magnifique film… Délectation, poésie, histoire, philosophie, tout y est. Le film est juste, beau, touchant et révèle des faces trop souvent passées sous silence de l’histoire entre l’Afrique et l’Occident! … il faut le voir et le revoir … seul … en couple … en famille. … Courrez le voir s’il passe près de chez vous : SOLEILS SOLEILS SOLEILS !
Emil Abossolo-Mbo – Acteur

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J’ai eu la chance de voir SOLEILS. C’est un drôle de film. C’est la première fois que je vois l’Afrique comme ça. Avec cette lumière douce, apaisante. Avec ses constructions des siècles passés, qui gardent la mémoire des civilisations disparues…
Catherine Laborde – Comédienne, écrivain, présentatrice de la météo sur TF1

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SOLEILS met en avant une culture et une histoire que beaucoup trop d’Africains ignorent … et, à la fin de la projection, j’étais si fière de mes racines que j’avais envie de le crier haut et fort.
Julie Ikoli – Etudiante en droit à Bruxelles

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SOLEILS, c’est peu dire, éclaire notre compréhension de l’Afrique. Au rythme de proverbes, ce poème philosophique touche à l’âme du continent, se met à la recherche de sa mémoire, de ses valeurs et les actualise lorsqu’il se réapproprie la Charte du Mandé. Un film intemporel et tout simplement magnifique, comme ses acteurs.
Bernard Boucher – Auteur et professeur associé – Université Senghor d’Alexandrie

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Je suis professeur… J’ai emmené trois classes – du 93- le soir, au Lucernaire, pour voir le film. Une légère angoisse avant que le film ne commençât. Avec ce type d’élèves, un film doit être très au-dessus de la moyenne. Sans quoi…. que des téléphones allumés, des rires qui ne conviennent pas avec l’histoire, des jeunes qui s’en vont en avance… Et là, miracle, ils sont totalement entrés dans le film! Moi aussi bien sûr, mais je suis tellement habitué aux situations où j’ai la larme à l’œil tandis que derrière moi les élèves s’en vont en douce. Là, c’était une vraie conquête, une émotion, une attention soutenue, des moments de rire et même pour mes deux collègues plus jeunes qui sont venus m’embrasser à la fin. Ce qui ne m’est jamais arrivé en vingt ans de sortie… Voilà ce que je peux dire avec mon âme d’enseignant: précipitez-vous si vous êtes aussi un « chasseur » comme on dit dans le film, et en charge d’âme humaine. »
Patrick Hadjadj – Cinéaste et professeur dans le 93

 

SOLEILS (chapitre 1)
Cher couse, réveillé tôt ce jeudi matin, je ne sais toujours pas par quoi commencer ma lettre. Hier, 26 mars, à l’issue de l’avant-première du film Soleils, réalisé par Olivier Delahaye et Dani Kouyaté (pas grave s’il a oublié son chapeau), je me suis bidonné. Un bon coup. SOLEILS, une comédie, un conte philosophique, une comédie satirique, une comédie dramatique, un film fantastique- façon retour vers le passé à la recherche du futur ? Cher couse, « tout est dedans ». Dans ce film choral, chaque spectateur pouvant y ajouter son instrument, à la seule condition de bien mesurer le tempo: LA CHARTE DUMANDÉ. A plus, pour la suite. Lam

SOLEILS (chapitre 2)
Couse, je me suis donc bidonné à l’issue de la projo parisienne de Soleils, hier 26 mars. De quoi ça cause? Je te résume ce que dit l’auteur, Olivier Delahaye. En gros, « ou comment un vieil homme transmet à une jeune fille une sagesse universelle et la mémoire d’un continent ». Dans les détails, ça remue les méninges. Le vieil homme, c’est SOTIGUI (notre défunt papa, tu suis?), incarné à l’écran par le conteur Binda Ngazolo. Magistral en griot de l’empereur Soundiata Keita et virtuose « passeur » de mémoire. Et la jeune fille, Dokamisa, petite fille de Soundiata, campée ici par la comédienne Nina Melo. Elle est petite, hein? Mais elle a tout, ou presque, d’une grande…
Qui suis-je? Qui sommes-nous? D’où venons-nous? Qui a écrit notre rôle dans ce grand scénario de l’histoire des peuples? Tour à tour effrontée, lunatique, naïve, curieuse, révoltée, Dokamisa bombardera de questions son grand oncle de griot de son grand-père, Sotigui… Du palais royal- sublimes décors signé Papa Kouyaté-, ils partiront, à bord d’une 2 CV, à travers villes et champs, passeront d’un siècle à l’autre, à la recherche des réponses… La route sera longue pour la fragile mais énergique Dokamisa, accrochée au bras de son grand-oncle, à la recherche de l’énigmatique CHARTE DU MANDÉ… A plus tard, cher couse. Lam

SOLEILS (chapitre 3, un vrai-faux polar)
Couse, ces derniers mots sur SOLEILS, histoire de clore provisoirement cet échange. Si un visiteur venu de loin te parle de « son » SOLEIL Hegel, reste calme et dis-lui « Thierno Bokar, le sage de Bandiagara », à chacun son SOLEIL. Reste ceci: à regarder marcher Sotigui et sa protégée Dokamisa, à les voir ouvrir et fermer moult portes, à les voir, stoïques, sur les routes, par temps de grosse canicule, on finit par se convaincre que le duo est à la recherche du plus grand trésor du monde. On finit par se demander, comme la petite fille de l’empereur Soundiata Keita, « mais où est donc passée LA CHARTE DU MANDÉ ? Qui s’ est assis dessus ? » C’est pas un polar, ça. C’est du travail pour les neurones ; la Charte à été promulguée au cours du premier quart du 13 ème siècle… Je te l’avais laissé entendre dès le début que, dans ce film choral, SOLEILS, écrit au départ par Olivier Delahaye pour son ami Sotigui Kouyaté, il y avait à boire et à manger pour tous les humains et les esprits. Bon week-end tout de même, couse. Et à bientôt. Lam
Lam Kaboré – Direction des programmes et de la programmation à TV5Monde

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